Témoignages textes


Lève-toi...

C'est un devoir absolu, pour chaque homme qui se dit appelé de Dieu, de rendre témoignage aux hommes et surtout au peuple de Dieu, d'expliquer comment il a été appelé et de donner la teneur de son ministère.

Il est important que le peuple de Dieu soit enseigné de manière à reconnaître les vrais serviteurs de Dieu, que l'on doit honorer en tant que serviteurs de Dieu puisqu'ils servent réellement Dieu, aussi les soi-disant serviteurs qui ne cherchent que la gloire et la popularité.

Nous vivons dans un temps où les hommes aiment le plaisir plus que Dieu, ils aiment à être appelés serviteur de Dieu alors qu'ils ne le sont pas. En réalité, ils servent leur maître satan. « Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est lui qui m'a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
Qui de vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas de Dieu ». Jean 8 : 42-47. Tout véritable serviteur de Dieu sert véritablement Dieu.

Ce qui est triste, c'est de constater qu'aujourd'hui le peuple de Dieu accepte n'importe qui et n'importe quoi. Or l'écriture est assez claire en nous disant : « Bien-aimés n'ajoutez pas foi à tout esprit ; MAIS EPROUVEZ LES ESPRITS POUR SAVOIR S'ILS SONT DE DIEU, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde ». 1 Jean 4 :1-2. Ce n'est pas du tout un manque de respect à l'égard d'une personne qui se dit serviteur de Dieu de lui demander le témoignage de son appel, c'est un devoir absolu pour chaque fils et fille de Dieu. C'est le respect à l'égard de la Parole de Dieu et il faut la mettre en pratique.

Il ne nous est pas demandé de mépriser quelqu'un ou son témoignage mais d'éprouver les esprits. On reconnaît l'arbre à son fruit, même si l'arbre se couvrait de beaucoup de feuilles, c'est-à-dire beaucoup de : « moi je suis » etc. Ce dont on a besoin, c'est de voir quel fruit l'arbre porte. Tous se réfèrent du Seigneur Jésus-Christ, toutes les églises se référent de lui mais les fruits montrent laquelle est la véritable Église du Seigneur Jésus-Christ.

Nous devons considérer que chaque semence devra produire selon son espèce. Même celles qui sont greffées ; elles peuvent recevoir la même sève qui monte de la semence principale mais les fruits qu'elles porteront démontreront de quelle semence elles sont issues. La Bible dit : « On verra de nouveau la différence entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne le servent pas ». Que le peuple de Dieu soit rasuré, les choses ne continueront plus comme auparavant. Il semble comme si Dieu ne voyait pas et n'agissait pas, mais celui qui a créé l'oreille n'entendrait-il pas ? Celui qui a créé les yeux ne verrait-il pas ?

J'ai été très touché par un e-mail d'un frère qui, après avoir lu le témoignage d'en haut , m'a écrit en me demandant de donner le témoignage de mon appel et de dire aussi quel est mon ministère. Je trouve cela juste et correct de sa part. C'est uniquement à cause de cela que j'ai été poussé à mettre par écrit mon témoignage car je lui avait répondu en lui disant : « Je le ferai et je le mettrai à la disposition de tout le monde ». Voici l'e-mail de ce bien-aimé frère :

De : kazadi
Envoyé : vendredi 18 mai 2007 11:32
À : International Mission Center
Objet : RE : commentaires sur la photo (colonne de feu)

Merci de votre réponse frères
Je suis étonné de voir qu'on me répond à une question que je n'ai pas posée
Ma question est de savoir comme c'était le cas de Moise et de frère Branham dans la colonne de feu il y a eu une voix et pour le frère Lifese qu'elle est la voix qui est sortie de la colonne de feu? Dans le commentaire il est écrit que c'est le témoignage d'en haut. Alors quand Dieu témoigne il parle. Si alors il n'a pas parlé lorsque cette colonne de feu est apparue je suis curieux de connaître les paroles que le seigneur a déjà adressées à frère Lifese même dans d'autres circonstances. S'il est apôtre, pasteur, évangéliste etc... je veux savoir ce que le seigneur lui a déjà dit. car tout serviteur de Dieu doit se présenter , on doit connaître son appel divin, sa commission, son arbre généalogique. Il est écrit "faites ce qu'il vous dira". Nous savons par la grâce de Dieu ce que Dieu a dit à frère Branham ,à frère Frank ,à frère Barilier ,à frère Genton. En d'autres termes je veux connaître en détails l'appel divin du frère Lifese car mon souci est de recevoir ceux que Dieu a envoyé parce qu'en les recevant je reçois Dieu. "Ceux qui vous écoutent m'écoutent". En recevant le témoignage d'appel divin du frère je saurais me positionner car les enfants de Dieu écoutent les paroles de Dieu et ceux qui sont de Dieu disent les paroles de Dieu. Donc cette histoire de question sur l'authentification de la photo par la science n'est pas ma question car étant un enfant de Dieu je n'ai rien à voir avec la science. vous êtes vraiment allé à coté de mes préoccupations. Aujourd'hui les véritables enfants de Dieu ne doivent écouter que les prédicateurs envoyés c'est pour cela que je demande l'appel divin du frère Lifese que nous voyons à cote de frère Frank et Barilier que nous connaissons par révélation après leurs témoignages. Merci j'attends de vous lire. Que la paix soit avec vous
Frère Kazadi .

Je commencerai mon témoignage de l'appel au ministère par cette parole de l'écriture dans Actes 26 :16-23 : « Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds; car je te suis apparu pour t'établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t'apparaîtrai. Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t'envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l'héritage avec les sanctifiés. En conséquence, roi Agrippa, je n'ai point résisté à la vision céleste : à ceux de Damas d'abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j'ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d'oeuvres dignes de la repentance. Voilà pourquoi les Juifs se sont saisis de moi dans le temple, et ont tâché de me faire périr. Mais, grâce au secours de Dieu, j'ai subsisté jusqu'à ce jour, rendant témoignage devant les petits et les grands, sans m'écarter en rien de ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver, savoir que le Christ souffrirait, et que, ressuscité le premier d'entre les morts, il annoncerait la lumière au peuple et aux nations ». Je rends gloire au Seigneur de ce qu'il a voulu qu'en ce jour je puisse donner le témoignage de mon appel par écrit car je l'avais déjà fait à différentes occasions dans différents pays.

Je dois reconnaître une chose. Si le Seigneur ne m'avait pas accordé la grâce de l'accepter comme mon Sauveur personnel, vous n'auriez jamais entendu parler d'un certain Léonard LIFESE. En effet, dans mon jeune âge jusqu'à l'âge de quinze ans, on ne m'avait jamais apporté la Parole de Dieu, je n'avais jamais lu la Bible, je vivais comme tous les jeunes de mon âge de cette époque. Mais la seule différence, j'avais la crainte et le respect de Dieu dans mon coeur. Je ne pouvais pas agir comme les jeunes de mon âge car quelque chose m'empêchait toujours de faire comme les autres. Dans mon coeur je m'efforçais d'être comme les autres. Mais à chaque fois il y avait une barrière. Chose étrange, je me mettais à genoux et je priais Dieu sans le connaître ; je me référais à lui comme étant un Père pour moi mais sans véritablement savoir de quoi il s'agissait. J'étais quelqu'un qui aimais beaucoup les études. Je me rappelle que chaque fois avant d'aller présenter mes examens, je priais Dieu et lui disais que si je réussissais ce n'était parce que j'étais intelligent mais c'était son aide.

Je réussissais toujours et je savais que c'était ce Dieu-là qui m'aidait. Mais il y a une chose inoubliable qui m'était arrivée et que je ne me suis jamais expliquée. Un jour je passais près d'une église catholique, les portes étaient ouvertes, les gens entraient pour y prier car il n'y avait pas de messe ce jour-là. En passant par là j'ai eu le désir d'y entrer. Je devais avoir treize ans et demi ; là je me suis agenouillé comme tous les autres, j'étais dans un coin. C'est là que j'ai réalisé quelque chose d'étrange, j'ai commencé à penser au Seigneur, j'ai ressenti la culpabilité et le regret de mes péchés. Un profond sentiment de tristesse m'a saisi, j'ai commencé à pleurer et à me repentir. Je demandais pardon au Seigneur pour mes péchés, je pleurais profondément regrettant tout le mal que j'avais fait. J'étais seul et personne ne m'avait parlé de la repentance ni comment il fallait prier Dieu. Je pleurais, je priais et je ne réalisais pas qu'il y avait de gens autour de moi. Après avoir terminé, je me suis senti et trouvé moi-même un peu bizarre pour ce qui m'était arrivé. Cela m'a profondément marqué jusqu'aujourd'hui.

C'est dans les années 1979 et 1980 qu'il y a eu un bouleversement dans ma vie. En effet, j'étais aux études ; c'était ma seule occupation, j'aimais les études, je n'avais jamais repris une année, je passais toujours de classe. Cette situation m'a valu la haine de certaines personnes voyant que je réussissais et qu'eux n'y parvenaient pas. Ils avaient décidé de me tuer ; ils avaient prévu premièrement de me rendre fou et deuxièmement de m'achever. Vous vous demandez comment ai-je su cela n'est-ce pas ?

Voici de quelle manière je l'ai su ! Nous étions pendant la période des examens, je devais étudier pour présenter mes examens mais quelque chose d'étrange se passait. Chaque fois que je prenais mes cours pour étudier, j'avais de maux de tête insupportables et inexplicables. Ce n'était pas toute la tête mais uniquement au niveau du front. Je souffrais terriblement, je n'arrivais pas à me concentrer pour lire les cours ; comme j'aimais les études, je me forçais à étudier mais tout en souffrant. Malgré ces douleurs, je ne disais rien aux parents. Voilà qu'un jour, un cousin par alliance était venu nous rendre visite à la maison, il avait invité mes parents d'aller à son église où il priait. Comme les parents ne pouvaient pas y aller, il avait demandé à son pasteur ainsi qu'à quelques membres de son église de venir à la maison pour y prier.

Ils sont donc venus chez nous, mes parents étaient là et moi à l'école. C'était pendant les examens et j'étais sur le chemin de retour pour la maison. Pendant que j'étais en chemin, les membres de cette église étaient en prière dans notre maison et une prophétie est sortie. Elle disait ceci : « Il y a deux enfants qui sont de cette maison, ils reviennent de l'école, ils sont en chemin pour la maison tous les deux ; mais l'un d'eux fait souffrir l'autre ». Effectivement, nous étions deux, nous avions quitté l'école, nous revenions à la maison et celui qu'on faisait souffrir c'était bien moi. J'étais ignorant de ce qui se passait à la maison ; de plus je ne connaissais pas ces gens-là et eux aussi ne me connaissaient pas.

J'étais saisi par la chose suivante : En arrivant à la maison, j'ai trouvé des gens à l'intérieur en prière dans une atmosphère merveilleuse de sainteté. Soudain, une dame, sous l'action d'une puissance que je ne connaissais pas, me regarde et me dit : « Toi, tu as des douleurs au niveau de ton front, tu souffres beaucoup ». J'étais saisi, mettez-vous à ma place ! Je ne connaissais pas cette dame, je ne l'avais jamais vue et elle ne connaissait pas. C'était la première fois qu'elle me voyait, ni mes parents ne savaient ce que j'avais. Mais elle, pour la première fois qu'elle me voit, me pointe du doigt et me dit exactement mon problème. Imaginez-vous la crainte qui pouvait m'envahir ! Je n'avais jamais entendu ni vu chose pareille ! Dieu était en action ! Je voudrais préciser ici que ces personnes n'appartenaient pas à une église du message. Non, elles ne connaissaient pas le message mais elles connaissaient le Dieu de la Bible.

Après qu'elle m'ait dit cela, elle dit ensuite : « Si tu crois et que l'on prie pour toi cela va partir ». J'ai tout de suite dit oui, je veux que l'on prie pour moi. Lorsque j'ai dit cela, on demanda au pasteur de prier pour moi. En vérité, cet homme était vraiment un serviteur de Dieu, il pria pour moi et depuis ce jour-là les maux de tête m'avaient quitté. C'est à ce moment que fut donc révélé l'origine de mes douleurs. Il fut donc révélé que ce jeune homme, avec qui j'étais, avait l'esprit de la sorcellerie, il me détestait avec les membres de son clan. Ils avaient décidé de me tuer mais d'abord il fallait m'enlever l'intelligence. C'était la raison des douleurs que j'avais. Après cela, j'allais devenir fou et c'est à ce moment-là qu'ils me tueraient. En effet, c'est ce jour-là que le jeune homme, devant les témoins, avait reconnu et avoué tout cela. La haine, les calomnies & Caïn et Abel, Jésus et Judas c'est depuis toujours comme cela. Qu'avais-je fait à ces personnes ? Rien ! Ils voulaient me tuer par jalousie car le jeune homme disait : « nous voulions le tuer parce qu'il réussissait dans ses études et qu'il allait réussir dans sa vie ».

Après qu'on ait prié pour moi et que tout cela se soit dévoilé ; ils nous ont demandé d'aller prier avec eux dans leur église, ils ont invité les parents à y aller et ces derniers nous ont invité.
J'ai accepté d'y aller. La première fois que je suis arrivé dans cette église, j'ai été frappé par l'atmosphère spirituelle qui était dans l'enceinte même de la parcelle, la consécration de ces gens à Dieu ; cela donnait du respect et de la crainte, j'avais l'impression d'être au milieu des anges. Dieu agissait puissamment dans cette petite église. Je commençais à y aller en suivant les parents mais je ne voulais pas donner mon coeur au Seigneur Jésus-Christ. Je disais que j'étais encore jeune, que j'avais encore du temps et que je donnerai mon coeur au Seigneur lorsque j'aurais atteint cinquante ans. En fait, j'allais dans cette église, j'écoutais les sermons mais je ne faisais pas attention car j'étais préoccupé par mes projets. En réalité, je fuyais, je ne voulais pas donner mon coeur à Dieu.

Mais un jour, je n'ai jamais oublié ce jour-là. C'était un dimanche matin, je venais comme toujours. Mais ce jour-là allait rester marqué dans ma vie et je ne le savais pas. En effet ce jour là, il y avait un prédicateur qui était venu d'une autre église pour visiter l'église où j'allais. Il prit sa Bible et il ouvrit dans le livre de Matthieu au chapitre 25 et lit du verset 31 au Verset 46. L'écriture disait : « Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec ses anges ...».
Cela a été une bombe pour moi, je n'avais jamais entendu cette écriture. C'était la première fois pour moi dans ma vie d'entendre que le Seigneur Jésus-Christ allait revenir. Je pensais que la fin était lorsque la mort nous frappe et c'est quand nous mourrons que nous le verrons mais jamais qu'il allait revenir. C'était nouveau pour moi. Quand j'ai entendu qu'Il allait revenir, je ne me suis plus occupé du prédicateur. La seule lecture de cette écriture avait suffi pour bouleverser ma vie. Je me suis dit ceci : Où serais-je s'Il revenait aujourd'hui ? Je savais que, s'Il revenait ce jour-là me trouvant dans la condition dans laquelle j'étais, c'était l'enfer qui m'attendait. Tous mes projets se sont écroulés, j'avais besoin du salut. J'ai senti ce jour-là le besoin d'être sauvé. On n'avait même pas fait l'appel à l'autel pour demander s'il y avait quelqu'un qui voulait donner sa vie au Seigneur. Je n'avais même pas attendu que l'on fasse l'appel à l'autel. Moi-même sur le banc où j'étais assis, j'ai dit : « Seigneur Jésus-Christ, aujourd'hui même, je t'accepte comme mon Sauveur personnel, je te donne mon coeur, mon âme et tout ce que je suis, j'abandonne tout entre tes mains ». J'étais seul assis sur mon banc ce dimanche-là.

Après avoir dit cela, quelque chose s'est véritablement passée, j'ai senti comme si un bloc pesant quittait mon coeur, je me suis senti vraiment très léger, j'ai vu comme si la pluie était tombée et tout était nettoyé, le dehors avait changé, comme si les écailles étaient tombées de mes yeux. A ce moment, j'ai compris que ces gens, qui prophétisaient, avaient quelque chose de précieux car ils vivaient une vie pieuse et sainte. Une soif est alors venue dans mon coeur, j'avais compris à ce moment-là ce qu'ils avaient.

L'EXPERIENCE DU BAPTEME DU SAINT-ESPRIT ET L'APPEL AU MINISTERE

Après ce dimanche, je suis rentré à la maison, je n'ai rien dit et personne ne savait ce qui s'était passé en moi, seul Dieu le savait. En rentrant chez moi, j'ai dit ceci au Seigneur : « Seigneur ! Ce que ces hommes possèdent je veux aussi le posséder car il s'agit de ton Esprit, je veux aussi être saint comme ils le sont et aussi être rempli de ton Saint-Esprit. Je veux jeûner pendant trois jours et trois nuits, je ne monterai pas sur mon lit, je me coucherai ici par terre ». C'est ainsi que je commençai à jeûner et à prier étant couché par terre cherchant la face de Dieu avec le désir de recevoir le baptême du Saint-Esprit. J'avais voulu commencer le jeûne de telle manière que le troisième jour soit la veille du jour où nous allions à l'église. Je terminai donc le jeûne ce jour-là et le lendemain nous devions partir à l'église. Après le jeûne c'est-à-dire le lendemain, le jour où nous avions donc réunion, je commençai à ressentir quelque chose de différent en moi-même mais je ne comprenais pas. C'était très étrange, j'avais une paix, une sainteté, une pureté en moi que je ne savais expliquer. Je sentais que quelque chose était en moi. Lorsque nous sommes arrivés au lieu habituel de rassemblement pour les réunions (avant l'heure du début du culte), j'étais assis sur une chaise, tout à coup, je fus saisi à tel point que je pouvais connaître la pensée de la personne qui était à côté de moi et ce qu'il comptait dire. Cela s'est effectivement passé ainsi car il prononça les mots exactement comme je les avais reçus. Je fus saisi de crainte car je ne réalisais pas ce qui m'arrivait.

La réunion commença et nous entrions tous dans la petite salle pour prendre part à la réunion. Mais ce jour-là, je suis entré et suis allé m'asseoir dans le fond à la dernière rangée à droite dans le coin. Personne ne savait ce qui se passait en moi. Je sentais qu'il y avait quelque chose en moi, autour de moi et cela me poussait à prier, à garder mes pensées pures dans la crainte de Dieu. Dans cette Assemblée, le Seigneur agissait puissamment au travers des dons ; il y avait des dons authentiques et les gens recevaient le baptême du Saint-Esprit. C'était vraiment la pentecôte ! La sainteté n'était pas une prédication mais une réalité ; le baptême du Sait-Esprit n'était pas une prédication mais une réalité. Le pasteur avait toujours l'habitude de demander à ceux qui avaient reçu des dons de se mettre d'abord en ordre devant Dieu et de prier avant le service. C'est ainsi qu'avant le service on appelait tous ceux qui avaient reçu le baptême du Saint-Esprit et avaient un don de s'avancer pour que l'on prie pour eux afin que le don véritable de Dieu agisse et pas l'imitation car satan pouvait aussi imiter. Je précise bien que cette petite église ne connaissait pas le message du temps du soir.

D'habitude lorsqu'on prie pour ces personnes-là, les dons se manifestent, les prophéties correctes et vraies sont données et s'accomplissent exactement. Le Pasteur lui-même recevait des visions du Seigneur. Mais ce jour-là, il n'y avait pas eu beaucoup de manifestations de l'Esprit. Seules deux personnes ont été sous la puissance de l'Esprit, un frère et une soeur, mais on continuait de chanter et la présence du Seigneur était là. Pendant ce temps-là, dans le coin où je me trouvais, je commençais à sentir une puissance qui commençait à m'envahir, il y avait quelque chose de nouveau dans mon coeur comme un feu qui remplissait mon coeur, je ne savais pas ce qui m'arrivait, j'ai commencé à prier. C'est alors que j'entends le Pasteur qui était devant qui criait en disant : « Toi là-bas au fond vient ici devant ». Il me pointait du doigt en me demandant de m'avancer devant. Mon coeur fut saisi, je me suis dit en moi-même : « Qu'est-ce que j'ai fait mon Dieu car ceux qu'on appelle devant ce sont ceux-là qui ont reçu le baptême du Saint-Esprit et qui ont eu à manifester de dons et moi pourquoi suis-je appelé ? ». J'avais peur et toute l'église avait entendu que l'on m'appelait devant, j'étais là devant tout le monde et tous me voyaient.

C'est à ce moment que le pasteur déclara ceci : « J'ai vu quelque chose comme une étoile au-dessus de ta tête et le Seigneur m'a demandé de prier pour toi pour cela, car le Seigneur t'a accordé quelque chose, agenouille toi, je vais prier pour toi ».
Je me suis agenouillé pour qu'il prie moi et avant qu'il prie conformément à la vision qu'il avait reçue de moi , une prophétie sort. C'était un frère qui avait donné cette prophétie dans laquelle le Seigneur confirmait qu'il m'avait appelé au ministère pour apporter sa Parole parmi les nations. C'est à ce moment-là que le pasteur s'approcha et il prit sa Bible, il la posa d'abord sur ma tête et posa sa main sur la Bible pour prier car mon appel était un appel au ministère. Comme l'apôtre Paul, j'étais appelé à servir le Seigneur en parcourant des pays pour y apporter sa Parole. Toute l'église chantait, le pasteur s'approcha, posa sa main sur la Bible qui était posée sur ma tête et il commença à prier. C'est au moment où il posa sa Bible sur ma tête et sa main dessus, commença à prier que quelque chose s'est passée (la rencontre dans le buisson ardent). Une puissance extraordinaire est descendue du Ciel et a rempli tout mon être. J'étais à genoux les yeux fermés et tout à coup une lumière vint, j'ai vu le Seigneur Jésus- Christ. Oui, c'est la vérité et Dieu que je sers m'est témoin. J'ai vu le Seigneur Jésus-Christ, Il était devant moi suspendu au-dessus de la terre, ses vêtements flottaient au vent, je voyais ses pieds (Il a les pieds basanés), c'est comme si c'était hier. Il était la devant moi et j'étais rempli d'une grande puissance ; tout mon être entier était rempli et je pouvais sentir comment les écritures de la Bible, qui était posée sur moi, descendaient dans mon coeur et remplissaient mon être tout entier. La parole de Dieu descendait dans mon être, je fus rempli de l'Esprit et de la Parole de Dieu. Pendant tout cela le Seigneur Jésus-Christ était devant moi. Je vais préciser une chose : j'ai vu le Seigneur, Il m'est apparu vêtu d'une robe Rouge et non blanche ; mais bien une robe rouge qui flottait dans le vent. C'est comme cela que je l'ai vu. C'était une puissance inexplicable.

Je connais le Seigneur que je sers et le Seigneur me connaît. Je n'ai pas connu d'abord des hommes, j'ai d'abord rencontré le Seigneur ; Il m'a accordé la grâce de le connaître dans la puissance de sa résurrection.

Après que le pasteur ait fini de prier, la vision m'a quitté et le pasteur me demanda de me lever pour aller m'asseoir. Je le déclare devant Dieu qu'il m'était impossible de me lever, c'était comme si j'avais une tonne de béton au-dessus de moi, impossible de me lever. Le pasteur essayait de me lever mais ce n'était pas possible. C'est là que j'ai expérimenté pour la première fois la puissance qui réside dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ. Le pasteur prononça ces mots : « Au Nom du Seigneur Jésus-Christ Lève-toi ! ». Je me suis senti comme une plume et tout à coup je me suis levé et suis allé m'asseoir. Je ne comprenais pas ce qui m'était arrivé, je n'avais que quinze ans. Je me rappelle du jour et de l'heure.
Pourquoi ? Simplement parce que c'est quelque chose d'inoubliable et qui marque votre vie toute entière. C'était le bouleversement extraordinaire dans ma vie. La rencontre avec celui qui est mon Sauveur, mon Seigneur et mon maître Jésus le Christ.
Pourquoi je connais le jour ? Simplement aussi parce que c'était un jour de la semaine où nous avions l'habitude d'avoir réunion. C'était le Mardi.
L'heure ? C'est aussi simplement parce que c'était dans la semaine et que les réunions se tenaient le soir. C'était aux environs de dix-neuf heures. Le jour Mardi, l'heure : plus ou moins dix-neuf heurs. L'année ? Fin 1979 début 1980. Comment puis-je m'en rappeler ? Simplement à cause de mon année scolaire. En effet depuis tout le parcours de mes études, j'étais toujours désigné comme délégué de la classe c'est-à-dire qu'après le professeur c'était moi qui avait la responsabilité de la classe et de rendre compte de la conduite de tous. C'était toujours comme cela toutes les années scolaires. Même si je changeai d'établissement scolaire, j'étais toujours désigné chef de classe et il m'est même arrivé d'être désigné comme responsable de tous les délégués de classe de tout l'établissement. J'assumais ce rôle jusqu'au jour où j'acceptai le Seigneur comme mon Sauveur personnel et que je reçus le baptême du Saint-Esprit. C'est à ce moment-là que je refusai d'assumer cette responsabilité. Voilà comment les choses se sont passées : Après avoir expérimenté le Seigneur comme je l'ai dit plus haut, je suis passé de classe de la 3ème Secondaire (où j'occupais le poste de délégué de classe) à la 4ème Secondaire. Dès la rentrée Scolaire, le préfet de discipline est venu dans notre classe car il fallait lui présenter le délégué qui serait responsable de la classe et qui travaillerait en collaboration avec lui. Il entra, s'essaya et demanda maintenant à ceux qui voulaient poser leur candidature pour l'élection au poste de délégué, de le faire et de passer au vote. Moi, suite à mon expérience avec le Seigneur, je ne voulais pas avoir de problèmes avec personne car tout le monde sait ce que veut dire être responsable d'une classe. Je n'ai pas donné mon nom, j'étais toujours assis au fond et beaucoup ont donné leur nom. Bizarrement comme cela pouvait paraître, je ne disais rien, je ne m'occupais pas de ce que le préfet de discipline faisait avec les autres, mais j'entends le préfet crier vers moi : « Toi là-bas au fond, je veux aussi que tu me donnes ton nom pour la candidature au poste de délégué, je te veux donc à ce poste ». J'étais saisi, mais je lui ai répondu ceci : « JE NE PEUX PLUS LE FAIRE ». Je refusai de poser ma candidature car je savais que si je le faisais, je serai élu responsable de classe et que je serai emmené à rapporter des situations des élèves auprès du préfet ; les uns seraient punis et les autres chassés de l'école. Je ne pouvais plus supporter cette situation car ma vie avait changé, je craignais Dieu et je devais aimer tout le monde. C'est cet évènement qui m'a fait rappeler en réalité l'année.

EXPERIENCES SURNATURELLES PENDANT CETTE PERIODE

Après l'expérience du baptême du Saint-Esprit et l'appel au Ministère, ma vie avait entièrement changé, j'avais une soif profonde de la Parole de Dieu, je ne faisais que lire la Bible. Je partais à l'école et quand je revenais, je prenais ma Bible et lisais. Je ne sortais plus en dehors de la maison, je n'avais plus d'amis ; tous ceux qui me connaissaient me cherchaient et ne me voyaient plus car j'étais toujours chez moi dans la prière et dans la lecture de la Bible. Je ne voulais plus rien à voir, à faire qui pouvait attrister l'Esprit de Dieu ; je devais être pur, saint et disponible pour le service de Dieu. Ma vie n'était que la maison, l'école et l'assemblée. Le plus beau jour pour moi était le jour des réunions et cela n'a jamais changé jusqu'aujourd'hui.

Je me souviens qu'un jour, j'avais pris la décision de jeûner afin que le Seigneur m'aide à mieux le servir. Comme d'habitude, je me couchai à sol et ce jour-là j'étais couché sur le sol dans la chambre ; il y avait quelqu'un qui dormait dans la même chambre mais était sur le lit. Lorsque je jeûnais, j'avais des heures fixées auxquelles je ne pouvais pas manquer de prier même si j'étais à l'école ou était occupé à faire quelque chose, je devais me mettre à genoux à cette heure-là et prier. Je pouvais prier à tout moment de la journée mais ces heures-là, je ne pouvais pas manquer car c'était pour moi des heures de rendez-vous avec le Seigneur. Ce jour-là après avoir prié, je me suis endormi et c'est pendant que je dormais que je sentis la présence d'un être dans la chambre qui me prenait par les pieds et me tirait en me traînant vers le salon. Je me réveillai pour voir ce qui se passait, je ne voyais personne mais j'étais toujours dans la chambre couché sur le sol. Je me rendormis, cela s'est répété trois fois et à chaque fois je me réveillais toujours mais ne voyais toujours personne. C'est seulement après qu'une pensée m'est venue en me disant : Peut-être que le Seigneur veut que j'aille prier au salon au lieu de rester dans la chambre. J'ai plié mes draps et suis allé m'allonger au salon, c'est alors que cela cessa. Cette même nuit-là alors que je dormais au salon en prière, je me vois être dans notre chambre à coucher et le jeune homme qui dormait dans la chambre debout devant la fenêtre et il parlait avec une personne dehors, c'était une causerie macabre, dans le noir. Moi j'étais au salon allongé par terre, je voyais cette scène et j'entendais ce qu'ils disaient ensemble. C'était comme si j'étais transporté dans la chambre et que je vivais la scène. La nuit est passée et le lendemain, je me suis réveillé, nous nous sommes apprêtés pour aller à l'école. Je me suis dirigé vers le jeune homme que j'avais vu dans la nuit et lui ai dit ceci : « cette nuit ta grand-mère qui t'avait ensorcelé et qui est au village était venue te voir et vous vous êtes rencontrés et parlés ensemble n'est ce pas ? ». Il était terrassé, il a reconnu que c'était vrai et qu'elle était venue le voir pour qu'ils effectuent une autre opération de destruction. Le jeune homme était celui qui avait l'esprit de la sorcellerie. C'est là que j'ai compris que le Seigneur pouvait me montrer les choses et les actions des gens.
Je me souviens encore d'un fait, cela s'est passé un mardi lors de la réunion du soir. Nous étions tous dans l'assemblée, le pasteur avait apporté la Parole, il devait prier pour les malades, il y avait des gens qui étaient dans la ligne de prière et attendaient que l'on prie pour eux. J'étais assis à la première rangée, lorsque le pasteur a commencé à prier pour les malades. Il y avait une dame qui était là, qui s'est approchée et le pasteur s'apprêtait à prier pour elle quand tout à coup, je ne sais comment cela m'est arrivé, je me suis senti soulevé et me suis trouvé débout à coté du pasteur et de la dame. Il s'est passé une chose étrange, ce que devant tout le monde j'ai commencé à révéler les secrets du coeur de la dame, je disais tout ce qu'elle avait fait et ce qu'elle avait dans son coeur pendant qu'elle était là debout. Je me souviens encore du nom de cette dame, elle s'appelait Mi Tonga. Je revois encore cette scène comme si c'était hier alors que je n'avais que quinze ans. C'était tellement fort que les gens ont eu de la crainte et beaucoup n'ont plus continué la ligne de prière. Dieu était vraiment en action.

Depuis ce jour-là, j'allais d'expérience en expérience.
Je voudrai apporter une précision, cette église dans laquelle j'étais ne connaissait pas le message du temps du soir ni le messager. Je ne connaissais rien en ce qui concerne cela, je ne savais même pas qu'un message existait ni ne savait ce que c'était que le message.

COMMENT AI-JE CONNU LE MESSAGE DU TEMPS DU SOIR ?

Je vais être très succinct et sauter certaines années pour ne pas être trop long car si je devrais donner tous les témoignages et toutes les expériences que j'ai vécus avec le Seigneur, il faudra que j'écrive un livre. Mais comme la question était de donner mon témoignage au sujet de mon appel au ministère et de dire la teneur de mon Ministère et non d'écrire l'histoire de ma vie ; je veux prendre seulement quelques points pour être bref.

Un bien-aimé frère m'avait un jour posé cette question : « Frère Lifese, qui est ton père spirituel ? ». Je pense que sa question était : « Qui est celui qui t'a amené au message ? ».

En réalité, je n'ai pas de père spirituel et personne ne m'a amené au message, mais le Seigneur lui-même m'a conduit dans sa Parole révélée. Entre les années 1982 et 1983, j'ai eu la grâce de rencontrer un merveilleux frère du nom de Roger Godefroid. Cet homme aimait Dieu et m'invita à assister à une réunion dans leur assemblée. Comme j'habitais Schaarbeek et que leur assemblée était à Schaarbeek, je ne m'y suis pas opposé ; j'ai répondu à son invitation. J'ai donc assisté à la réunion, ils ont chanté, le pasteur est monté à la chaire et a commencé son sermon. J'avais apprécié son sermon. Après la réunion, il m'a présenté à son pasteur et avant de sortir il m'amène vers une étagère où étaient exposés quelques livres (brochures) et il me dit : « Tu peux en prendre pour toi ». J'étais très offusqué en moi-même et je me suis dit : oh là ! Où m'a-t-on amené ? Ces gens ont d'autres livres en dehors de la Bible, je me suis : « Ceci c'est une secte ». Mais par respect, j'ai quand-même pris quelques livres avec moi et je suis parti. Je n'y suis plus revenu. Le frère Roger Godefroid ne m'avait jamais parlé d'un certain message ou d'un certain prophète envoyé de Dieu, il m'avait seulement invité à leur réunion et m'a donné quelques livres.

Bien des années sont passées, il y a eu une période sombre dans ma marche pendant laquelle je m'étais écarté de la voie de Dieu car je ne fréquentais plus aucune assemblée.

On arrive alors dans les années 1985, j'étais à l'Université et là j'avais rencontré une personne du nom de Michel. On s'était très lié et on s'appelait même cousin ; il fréquentait l'église Néo Apostolique. Un jour nous étions dans la bibliothèque de l'Université où nous préparions nos examens et il me dit ceci : « Je t'invite à venir une fois dans mon église ». Il savait que j'étais dans le monde et je ne fréquentais aucune église. Je n'ai jamais oublié ce moment car cela fut aussi inoubliable dans toute sa vie. Je lui ai répondu ceci : « Michel, je suis tombé dans le monde aujourd'hui mais sache qu'un jour je servirai le Seigneur ». Il en a ri un peu, mais il était touché de voir la détermination qui était dans ma réponse. En fait, il ne me connaissait pas, mais moi je savais ce que je disais.

Quelques mois plus tard, je commençais à me sentir un peu bizarre, je ne prenais plus plaisir à rien, je commençais à me sentir très mal à l'aise. Quand Dieu aime une personne, Il l'aime véritablement ; si cette personne est un choix de Dieu, Dieu ne l'abandonnera jamais. Le Seigneur est vraiment fidèle malgré notre infidélité. Un jour, je ne me sentais pas très bien en moi-même, j'étais chez moi et j'ai senti dans mon coeur quelque chose me dire de sortir et de prendre le tram. Je sortis et je pris le tram dans une direction, le tram partait, je ne savais où j'allais. Lorsque nous sommes entrés dans le tunnel, j'ai dit ceci : « Seigneur où veux-tu que j'aille ? ». Car je réalisais qu'Il voulait que j'aille quelque part. Je me suis senti poussé à descendre à la station Roger, je suis descendu et là il y a plusieurs directions et j'ai encore dit : « Seigneur où veux-tu que j'aille ? ». Je me suis senti dirigé vers l'arrêt de tram en direction de la gare du Nord pour Schaarbeek. Je crois que si quelqu'un pouvait me voir, il pouvait me prendre pour un fou. Mais Dieu avait un but. Je suis donc descendu les marches pour me rendre sur la plate forme en direction de la gare du Nord. Qui est-ce que je trouve sur le quai entrain d'attendre son tram ? Frère Roger Godefroid que je n'avais plus revu depuis plusieurs années. Il m'a reconnu, il était dans la joie et immédiatement il me dit : « Frère Léonard, j'ai maintenant une assemblée, peux-tu venir avec moi pour voir l'endroit ? ». C'était le soir et ce jour-là il n'avait pas réunion. Je lui ai dit : Oui, je veux bien. Nous sommes allés ensemble, il m'a montré l'endroit, j'étais touché dans mon coeur, il a prié et nous nous sommes séparés et moi je suis renté chez moi.

LA REPENTANCE

Quelques semaines plus tard, j'étais un jour assis dans le living à la table où j'avais l'habitude d'étudier, c'est à ce moment-là que quelque chose se passa. J'ai commencé à voir le film de ma vie qui se déroulait devant moi, tout ce que j'avais fait, comment j'avais abandonné le Seigneur et tombé dans le monde. J'ai commencé à pleurer, j'ai pleuré amèrement, je ne pouvais pas croire que j'étais tombé dans le monde, je disais : « Seigneur ce n'est pas possible, ce n'est pas moi ». Je ne pouvais pas réaliser que c'était moi qui étais tombé et avais abandonné le Seigneur. J'ai pleuré, j'ai supplié Dieu, j'ai imploré sa miséricorde et son pardon. Dans ma prière je lui ai dit : « Seigneur comme tu m'as ramené à toi, je reviens à toi, dès maintenant et à jamais et plus jamais le monde ». J'étais seul dans mon appartement avec le Seigneur. J'ai pris tout ce qui était du monde et qui était dans mon appartement, j'ai tout mis dehors.

Je suis alors revenu dans les jeûnes et les prières. Je jeûnais parfois pendant une semaine et parfois trois jours, j'implorai la grâce de Dieu. C'est à ce moment que je commençais à relire la Bible. Mais alors il y avait quelque chose aussi de particulier. En effet, depuis les années 1983, j'avais changé à plusieurs reprises d'appartements et chaque fois que je déménageais, je jetais presque tout mais quand aux petits livres que j'avais pris il y a longtemps, je ne les jetais pas. J'ai déménagé chaque fois avec ces brochures sans savoir pourquoi, je ne les jetais pas.

DOCTRINE DE LA TRINITE

Depuis ma conversion et mon expérience du Baptême du Saint-Esprit, j'avais un problème très sérieux, c'était la trinité. Dans l'église où j'allais on enseignait que Dieu était en trois ; Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit et ces trois étaient Un. J'étais baptisé dans la forme trinitaire, Père, Fils et Saint-Esprit. Mais il y avait un trouble en moi-même au sujet de ces trois personnes en Dieu unique. J'avais posé la question afin que l'on me l'explique et la réponse était : « c'est un mystère ». Je n'avais pas la paix car mon problème était de satisfaire les trois. Comment devais-je m' y prendre pour satisfaire les trois ? Car pour mon salut il fallait que les trois soient satisfaits de moi. Alors j'avais décidé de procéder de la façon suivante.
Afin de satisfaire tous les trois et pour ne pas avoir un problème avec l'un ou l'autre je devais prier quinze minutes pour Dieu le Père, quinze minutes pour Dieu le Fils et quinze minutes pour Dieu le Saint-Esprit. Je devais faire cet exercice toute ma vie, mais j'avais un problème. C'est-à-dire, quand je priais Dieu le Père je n'avais pas beaucoup d'amour car je ne le connaissais pas très bien, de même pour Dieu le Saint- Esprit. Mais quand je priais Dieu le Fils, je l'aimais de tout mon coeur. Il débordait d'amour et de reconnaissance à son endroit car je le connaissais et Il me connaissait. C'est lui qui m'a sauvé, qui est mort pour moi, qui a souffert pour moi ; donc j'aimais beaucoup le Seigneur Jésus Christ. Là aussi c'était un problème. Je me disais que j'aurai un problème car Dieu le Père serait jaloux puisque j'aimais beaucoup Dieu le Fils. Dieu le Saint-Esprit serait aussi jaloux puisque j'aimais beaucoup Dieu le Fils. Dès lors mon salut avait un problème.
Voilà ma torture pendant des années ! Je n'avais personne pour me délivrer. J'étais lié, j'avais un problème pour mon salut ; c'était trop sérieux pour ma vie.
Vous ne pourrez pas comprendre la souffrance que j'ai endurée. Dieu m'est témoin j'en ai véritablement et profondément souffert.

VOICI LA DELIVRANCE

Comme le Seigneur m'avait ramené, j'avais soif de lire la Bible, je commençais à la lire et un jour je me suis dit : « Chaque fois que je déménage, je jette presque tout mais ces petits livres (brochures) je ne les jette jamais. Mais pourquoi ? ». J'ai eu alors envie de les prendre et de les lire.
Je pense que la brochure, que j'avais eue à lire pour la première fois, était "la révélation de sceaux". J'ai pris donc ces petits livres, j'ai commencé à lire le premier, j'ai commencé par la première page, j'ai continué et tout en lisant je ressentais quelque chose d'étrange. Les paroles pénétraient mon âme et c'était comme si ces choses, qui étaient dites, étaient écrites en moi. Je disais mais c'est bizarre, c'est comme si cet homme qui parle était dans mon coeur. Car tout ponctuait d'un amen dans mon coeur. Je continuais à lire et je suis arrivé sur la page où le frère Branham disait ceci : « Je fus donc transporté dans cette constellation et j'entendis une détonation et la première révélation qui me fut donnée était celle-ci : LE JAWHVE DE L'ANCIEN TESTAMENT C'EST LE JESUS DU NOUVEAU TESTAMENT ». C'était la bombe, et une explosion a eu lieu dans mon âme. Ceci est une réalité. C'était la délivrance totale de plusieurs années d'esclavage ; j'étais libre, libéré, je pouvais chanter, glorifier le Seigneur pour son amour et sa grâce à mon endroit. Vous ne pouvez pas imaginer la joie qui avait inondée mon coeur ! Pour moi, cet homme-là était un véritable serviteur de Dieu. Personne ne m'avait enseigné que William Branham était un prophète de Dieu. C'est Dieu lui-même qui me l'avait enseigné. Frère Branham avait la Parole de Dieu qui était enfouie dans mon âme. C'est ainsi que je suis arrivé à connaître le message du temps du soir.
Comme Dieu ne fait jamais les choses à moitié, Il avait préparé ma rencontre avec le frère Roger Godefroid à la station Roger sur la plate forme en direction de la gare du Nord car Il savait que je devais aller prier quelque part lorsqu'il me ramènerait. Et le Seigneur savait que le frère Roger Godefroid avait reçu le message et c'est dans son assemblée que je devrais aller. Voilà la perfection de Dieu !
Après cela j'ai pris le tram, je suis allé à l'adresse que le frère ROGER m'avait indiquée et je les ai trouvés en prière, j'y suis entré et j'ai prié avec eux. Après la réunion, il vient vers moi et me dit : « Frère Léonard vas-tu venir à la prochaine réunion ? » Ma réponse était : « Dès maintenant, tu me verras souvent aux réunions ». Ce fut ma première assemblée du message.

RENTRE ACADEMIQUE

Dès la rentrée académique à l'Université, j'étais une autre personne car mon changement était brusque et total. Les amis ne me reconnaissaient plus. Toute personne qui s'approchait de moi, je lui parlais de la Parole de Dieu et on m'appelait « fou de Dieu ». On disait aux gens de ne pas m'approcher car si quelqu'un m'approchait, il allait seulement entendre la Parole de Dieu. J'étais devenu un sujet de conversation à l'Université. Michel a eu à entendre cela et il est venu lui-même vérifier. C'est alors qu'il me déclara : « C'est en effet vrai ce que tu m'avais dit un jour dans la bibliothèque car aujourd'hui je peux le voir. Il me dit c'est vraiment incroyable ! ».

COMME DANS ACTES 10

Il est d'abord important de souligner que lorsque le Seigneur m'avait ramené, Il m'avait utilisé d'une manière extraordinaire au point que des églises à Bruxelles avaient entendu parler de moi et cherchaient à me voir. J'avais ramené beaucoup d'âmes au Seigneur même ceux qui étaient à l'Université. C'est ainsi que Michel s'attacha à moi et avec lui nous avons vécu quelques expériences ensemble où il a pu voir comment le Seigneur agissait dans ma vie.

Il y avait un homme dans une commune qui ne me connaissait pas, qui était dans une profonde détresse et il désirait le salut. Voici son témoignage : Il était chez lui et avait de sérieux problèmes, il avait besoin de connaître Dieu et de recevoir son salut mais ne savait pas comment y arriver. C'est alors qu'au milieu de la nuit dans son appartement, il entend une voix qui lui dit : « Cherche dans cette ville une personne qu'on appelle Léon (c'est comme cela qu'on m'appelait) il viendra et t'annoncera la Parole de Dieu ». L'homme était troublé et ne me connaissait pas. Comment donc trouver cet homme qu'on appelle Léon dans un pays comme la Belgique ? C'est alors que mon ami Michel se rendit chez cet homme (ils étaient amis) et Michel ne savait pas ce qui s'était passé la nuit. C'est le lendemain qu'il fut poussé à aller rendre visite à son ami. Arrivé chez lui, il le trouve dans tous ses états et l'homme a raconté à Michel ce qui lui était arrivé et lui a dit même le nom dont la voix lui avait parlé. Michel touché en lui-même, dit à son ami : « Je connais cet homme c'est aussi un ami. Le Seigneur l'utilise puissamment, je vais lui en parler et je vais te l'amener ici ». Ce jour-là nous avions cours l'après midi. J'étais dans l'auditoire pendant le cours et je vois Michel qui vient, qui s'assied à côté de moi et me dit : « Je crois que le Seigneur veut que tu ailles prier pour quelqu'un ». Et il me raconta tout ce qui s'était passé. Sincèrement parlant, je me suis dit : « Oh mon Dieu ! Je ne veux pas tomber dans le piège du diable. Qu'est-ce qui m'arrive encore ? ». Je ne voulais pas blesser mon ami car il me demandait d'aller tout de suite après les cours. En réalité, pour ne pas tomber dans le piège de l'ennemi, je ne voulais pas agir dans la précipitation, je voulais d'abord consulter le Seigneur. J'ai donc dit à Michel de me laisser le temps et qu'on irait le lendemain. Je suis rentré chez moi préoccupé par la chose. Je me suis mis à genoux et j'ai dit : « Seigneur si c'est toi qui veux que j'aille là-bas, donne-moi un signe de ta part ». Je me suis endormi. Dans la nuit, je me suis vu quelque part dans une maison, je parlai de la Parole de Dieu et beaucoup de gens venaient pour écouter la Parole. Au moment où j'allais poser la question de savoir qui voulait accepter le Seigneur comme son Sauveur personnel, tout le monde était parti en donnant des excuses mais il n'était resté qu'une seule personne qui a donné sa vie au Seigneur Jésus-Christ. Et à ce moment-là j'entendis du Ciel une voix qui disait : « Il y a de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent ». Je me suis réveillé et j'ai dit à Michel, il n'y a pas de problème, nous pouvons partir. Nous sommes partis et sommes arrivés dans la maison de cet homme. Il m'a raconté ce qui s'était passé et pendant qu'il me parlait les gens ont commencé à venir dans sa maison et j'ai commencé à apporter la Parole de Dieu. Tout le monde écoutait. Au moment où j'allais poser la question de savoir qui allait accepter le Seigneur comme son Sauveur personnel, tous étaient déjà partis Je n'étais resté qu'avec celui qui m'avait invité. C'est à ce moment-là que ce que j'avais vu me revint et il accepta le Seigneur Jésus-Christ comme son Sauveur Personnel.

UNE PARALYTIQUE QUI A MARCHE CONVENABLEMENT

Un jour, Michel vint me trouver et me dit : Il y a une femme qui se trouve à l'hôpital, elle est paralysée et ne peut pas marcher, les médecins ont tout fait mais il n' y a pas de changement. Ne peux-tu pas venir prier pour elle ? Nous étions alors à la maison chez moi et on priait ; je lui ai répondu ceci : « Si c'est la volonté du Seigneur que j'aille prier pour cette personne j'irai mais maintenant nous pouvons prier pour elle ensemble ». Nous avons commencé à prier pour cette personne. A la fin de la prière, le Seigneur me dit de dire à Michel ceci : « Si la dame croit, elle marchera ». Je l'ai répété à Michel comme cela m'avait été dit. Nous avons dormi, j'ai eu alors un songe dans lequel je voyais que nous partions quelque part et j'allais pour prier pour quelqu'un. Sur notre chemin nous avons rencontré une connaissance. J'ai vu que nous étions dans un tram, j'étais débout, je tenais la barre de tram pour ne pas tomber lors de la circulation. Une dame était à côté de moi, brusquement la dame s'est tournée vers moi et a commencé à dire : « Enlève tes mains, il ne faut pas mettre tes mains ici ! ». Elle criait cela devant tout le monde et me traitait de voleur comme si je mettais mes mains dans son sac pour voler. J'étais très touché dans mon coeur. J'ai dit à la dame : « Madame que vous ai-je fait ? Je n'ai rien fait ce sont vos pensées, je ne peux pas vous voler et d'ailleurs pourquoi le ferai-je ? Je suis un croyant ». J'étais très triste ; la tristesse était tellement profonde que nous sommes descendus de ce tram. En descendant du tram, j'ai regardé mes mains et j'ai vu que de mes mains coulait quelque chose qui était comme un liquide limpide transparent perlé et cela coulait de mes deux mains et je me suis réveillé. J'ai raconté le songe à Michel, nous avons prié et nous sommes sortis pour aller à l'hôpital. Nous avons effectivement pris le tram et nous y avons rencontré une connaissance à Michel qui allait aussi à l'hôpital pour rendre visite à cette personne. Nous avons cheminé ensemble jusqu'à l'hôpital et nous sommes rentrés dans la chambre où se trouvait la paralytique. Dans cette chambre, nous avons trouvé une dame qui était venue lui rendre visite. La personne avec qui nous étions venus, s'est assise à côté de la dame que nous avons trouvée de l'autre côté du lit dans lequel se trouvait la paralytique. Moi et Michel étions aussi de l'autre côté du lit face à eux assis, nous étions debout. Comme je ne connaissais pas la dame, je me suis tenu derrière Michel pour parler avec la dame. Il est arrivé qu'il y eut un silence, personne ne parlait et la dame paralytique posa la question : « quelqu'un a-t-il prié pour moi hier soir ? ». Les deux personnes qui étaient en face de nous répondirent en disant : « Non, nous n'avons pas prié pour toi hier soir ». Après leur réponse, Michel prit la parole et dit : « Mon ami ici et moi-même avons prié pour toi hier soir ». La dame répondit en disant : « J'ai demandé cela parce que hier soir, j'ai entendu une voix me dire : On est entrain de prier pour toi ». A peine la dame avait achevé sa phrase qu'une puissance me saisit et tout à coup je me suis trouvé devant le lit de la dame, mes mains déjà sur ces genoux et je priai Dieu pour sa guérison. A ma grande surprise, pendant que je priais et mes mains sur les genoux de la dame couchée, je sentis une personne saisir mes mains et les retirer de dessus les genoux de la dame. Lorsque j'ai ouvert les yeux pour voir ce qui se passait, j'ai vu l'autre dame que nous avions trouvée assise, débout tenant mes mains en les ôtant des genoux de la dame malade. J'ai regardé cette dame, je lui ai dit : « Madame pourquoi avez-vous fait cela ? Si peut-être vous m'aviez connu dans le monde et avait pensé que je joue de la comédie, je ne suis plus la personne que vous aviez connue, je suis une autre personne ». Il y avait un silence, personne ne disait un mot et je me suis tourné vers la dame paralytique, je lui ai dit : « Madame vous allez marcher ».

Je suis sorti de la chambre d'hôpital avec mon ami Michel. C'est lorsque nous sommes sortis de cette chambre que le songe m'est revenu à l'esprit, j'ai dit à Michel : « Te souviens-tu du songe ? ». Il a dit oui exactement. Cela s'est accompli exactement.

Une semaine après, je suis allé rendre visite à un frère, je sonnais et il n'était pas là. Mais dans un appartement à côté, il y avait une porte qui s'était ouverte, j'ai vu une dame et en me voyant, elle a commencé à descendre vite les escaliers en courant, elle est venue et m'a serré dans ses bras. Je me disais : « Mon Dieu que se passe-t-il ? ». Et la femme me dit : « Vous ne me connaissez pas ? ». Je lui dit : « Excusez-moi madame, mais je ne vous connais pas ». Elle me dit : « Mais je suis la dame paralytique pour qui vous aviez prié, maintenant je marche ! ». J'ai dit : « Oh oui ! Maintenant je me souviens ». Elle était heureuse et glorifiait le Seigneur. Elle était guérie, elle marchait convenablement.

TRANSPORTE DANS LE CIEL

Dans mon jeune âge, le Seigneur m'avait visité et j'avais aussi expérimenté puissamment le baptême du Saint-Esprit. J'avais à un moment donné abandonné le Seigneur mais dans sa grâce Il m'a ramené à lui. Un jour j'étais chez moi, je commençais à me poser des questions pour savoir si vraiment le Seigneur m'avait pardonné et qu'Il m'aimait encore comme quand je l'ai connu. Je voulais savoir si je lui étais encore agréable vu tout ce que j'avais fait.
J'étais aussi tourmenté par cela, c'est alors que je me mis à genoux ce soir-là. J'étais vraiment sincère devant le Seigneur et j'ai prié comme ceci : « Seigneur, je sais que je n'ai pas été ferme, je n'ai pas fait attention comme tu voulais que je le fasse, je me suis égaré et tu m'as ramené. Te suis-je toujours agréable comme aux temps jadis ? M'acceptes-tu encore ? Si je te suis agréable encore et que tu m'acceptes, je te prie s'il te plaît de me donner un signe ». J'ai terminé ma prière. J'étais dans la cuisine et il y avait un petit lit pliable avec un petit matelas fin dessus, c'était un petit lit à ressort, je me suis couché dessus pour me reposer. Je ne sais pas expliquer comment cela s'est passé mais c'est comme un profond sommeil qui s'est abattu sur moi. Ce que je déclare, je le dis devant le Seigneur et le Seigneur Jésus-Christ m'est témoin. « Je fus transporté dans le ciel ». Ce qui est extraordinaire est que j'étais comme conscient et comme inconscient, je possédais mes facultés, je savais que j'étais au ciel, c'est vraiment indescriptible ce que j'ai vu. J'étais dans un lieu extraordinairement merveilleux où les rayons de lumière étaient d'une pureté extraordinaire. Il y avait la sainteté même dans les rayons de lumières, tout était très pur. Là où je marchais, ce n'était pas la terre, c'était quelque chose de doux, blanc, pur, je ne sais pas comment le décrire, mais c'était plus que merveilleux. Il n'y a pas sur la terre aucune chose comparable ; les rayons du soleil que nous avons sont impurs mais les rayons de lumière que j'ai vus, étaient d'une pureté et d'une sainteté extraordinaire. Oh c'est merveilleux l'endroit où iront les saints ! Alors que je marchais dans ce lieu-là, je savais que j'étais au ciel et je criai alors que j'avançais, je criai : « Jésus, je t'aime, Jésus, je t'aime ». C'était merveilleux, c'est indescriptible cela dépasse l'entendement des hommes. Alors que j'y marchais, j'ai vu une porte devant moi du côté droit et je m'avançais pour atteindre cette porte et y entrer, j'étais ramené sur terre. Quand j'ai ouvert les yeux, je suis tombé à genoux rempli de crainte ; des cris de réjouissances, de remerciements et de reconnaissances montèrent dans mon coeur à l'endroit de ce Seigneur et Sauveur qui m'avait confirmé qu'il m'aimait toujours et que je lui étais toujours agréable. Il m'en avait donné la confirmation.

QUAND L'ANGE VINT VERS MOI

Je me souviens encore de cet évènement ; je passais des moments très pénibles, satan ne cessait de me harceler avec des pensées odieuses telle que : « C'est impossible que Dieu te pardonne et t'accepte car toi, qui avait reçu le baptême du Saint-Esprit, tu es tombé, tu es perdu ». J'étais continuellement harcelé et tourmenté par ces pensées. J'ai beaucoup souffert. Je priais, je jeûnais pour que cela s'éloigne de moi mais c'était des combats. Je ne vais pas entrer dans les détails.
C'est alors qu'un jour, c'était un après-midi, j'avais prié, j'étais assis par terre dans ma cuisine, mon dos appuyé contre le radiateur et soudain j'ai eu comme un assoupissement. J'ai vu deux êtres se tenir devant moi, l'un d'eux s'avance vers moi et me dit : « Je t'apporte un bouclier », il s'approche de moi et passe sa main sur mon front. Après avoir fait cela, il me dit ceci : « Quand tu te réveilleras, fais-toi couper les cheveux ». Je lui réponds en disant : « Mais je me suis déjà fait couper les cheveux ». Et alors, il reprit avec une voix puissante et très autoritaire « Quand tu te réveilleras, fais-toi couper les cheveux ». J'ai dit : « Oui, oui je vais le faire ». Immédiatement, à peine que je me suis réveillé, il y avait une soeur dans la pièce, je lui ai dit ceci : « Prends les ciseaux et coupe-moi les cheveux ». Elle était très étonnée car en me réveillant je lui dis de me couper les cheveux. Elle me demanda pourquoi ? Je lui ai seulement dit, ne pose pas de questions mais coupe-moi les cheveux. Elle prit les ciseaux et me coupa immédiatement les cheveux. Depuis ce jour-là, j'étais délivré de ces pensées. La porte qui était ouverte, était fermée et satan ne pouvait plus m'injecter ses pensées. En fait, pourquoi l'ange insista pour que je me fasse couper les cheveux ? Comme je venais de quitter le monde, j'avais encore sur ma tête les cheveux défrisés comme la mode de jeune de l'époque. Cette mode c'était des cheveux en curl (expression américaine car cette mode provenait des USA). Je devais enlever cela de ma tête et garder les cheveux naturels. Voilà pourquoi il m'avait été demandé de me couper les cheveux !

PERIODE DIFFICILE

Le Pasteur de l'assemblée dans laquelle j'étais, étais Roger Godefroid. J'ai appris du Seigneur à aimer tout le monde et à respecter les serviteurs de Dieu. J'aimais beaucoup cet homme, je priais constamment pour lui. C'est lui qui m'avait baptisé bibliquement dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ. C'était mon assemblée et nous y servions le Seigneur de tout notre coeur et moi je conduisais les cantiques. Il faut dire que je ne lui avais jamais dit que j'étais appelé par le Seigneur pour le servir, j'étais à l'assemblée comme tout le monde, louant et servant le Seigneur. Mais en dehors de l'assemblée, je continuais à servir le Seigneur et tous les jours de la semaine les gens se réunissaient chez moi pour prier. Le Seigneur guérissait et sauvait les perdus. La plupart de ceux qui recevaient le Seigneur comme leur sauveur personnel partout où j'étais et même à partir de chez moi, je les amenais à l'assemblée pour qu'ils aillent écouter la Parole de Dieu. Un jour le pasteur est passé par chez moi par surprise, il nous a tous trouvé en prière et il en était très touché, il en a rendu témoignage à l'assemblée de voir combien le Seigneur agissait au travers de moi. Cela m'a valu le commencement des problèmes, la haine des frères. Frère Roger de lui-même prit la décision que je puisse le seconder et conduire les cantiques lors des réunions. J'ai connu de moments très difficiles avec des sois-disant frères. Je passe les détails.

Mais la partie la plus pénible est celle-ci. Nous avons eu à recevoir un prédicateur venant de Kinshasa. D'abord j'avais reçu une de ses cassettes vidéo où il prêchait dans une des provinces au Congo. J'avais apprécié sa prédication et il avait désiré venir à Bruxelles. J'étais dans la joie de le recevoir car j'aimais ce frère à cause de la Parole de Dieu. Je ne connaissais rien de lui, ni n'avais entendu quelque chose de mal à son propos. Je ne savais pas ce qui se passait à Kinshasa, je n'étais au courant de rien à son propos. Il vint donc à Bruxelles, il arriva dans l'assemblée, j'étais dans la joie de le voir et il devait apporter la Parole de Dieu. A ma grande surprise, lorsque je commençais à écouter mon bien-aimé frère c'était tout à fait autre chose ; ce n'était plus la même personne que j'avais entendue ni la même Parole qu'il avait apportée. J'étais étonné, je me suis dis : « Non c'est moi qui ai un problème ; je dois prier car c'est le même frère et pas un autre ». Mais en fait, ce n'était pas moi qui avais un problème mais bien le frère lui-même. Il avait dévié des enseignements bibliques et avait commencé à apporter des enseignements non scripturaires. Bien sûr qu'il se referait aux écritures mais le sens, qu'il en donnait, était tordu. La preuve est que j'ai commencé à voir les frères et soeurs se refroidir, la nature charnelle revenait et prenait le dessus. Surtout chez les soeurs, on commença à remarquer le retour des habitudes mondaines, la légèreté dans la considération des choses spirituelles. La Parole de Dieu n'avait plus autant d'importance et de considération comme auparavant. C'était un autre évangile. Ce sont des choses que j'ai vécues moi-même. En fait, le Pasteur ne voyait pas très bien, il était un peu emballé surtout à cause de la publicité que l'on avait faite autour de ce prédicateur. Un jour j'ai appelé le pasteur, je lui ai dit de m'accompagner car je voulais parler au prédicateur en sa présence parce qu'il y avait des choses qu'il prêchait qui étaient contraires à la Parole de Dieu.
Le pasteur accepta et nous sommes allés. J'ai vu donc mon frère, le prédicateur. Je lui ai montré dans les saintes écritures que les choses qu'il prêchait étaient contraires à la pensée exacte de la Parole et qu'il donnait une autre tournure aux écritures. Je lui ai donné un exemple de ce qu'il avait dit et lui ai demandé de me le prouver par les saintes écritures. Voici sa réponse : « Je ne peux pas te le prouver par les écritures mais je sais que frère un tel en parle dans ses écrits ». Je lui ai alors demandé de me le montrer, il a pris quelques petits livres qu'il avait, il a commencé à chercher et après il me dit : « Je n'ai pas trouvé ». Je lui ai répondu en disant : « ce n'est rien mais il faut alors corriger les choses ». Nous sommes alors partis et nous l'avons laissé. Il a continué à prêcher comme il avait l'habitude de le faire.

Un jour, je dormais, j'ai vu que nous étions dans l'assemblée, le pasteur était assis à sa place et il avait donné la chair à quelqu'un pour prêcher. Lorsque j'ai tourné les regards pour voir celui qui prêchait, j'ai vu que le pasteur avait donné la chaire à une femme pour prêcher et celle-ci était habillée d'une manière immorale et aussi sous l'emprise de mauvais esprits qui l'agitaient et la poussaient à se méconduire. Ce qui est étonnant, c'était de voir que le pasteur prenait plaisir à cela et toute l'assemblée était sous l'emprise de cette femme qui était elle-même sous l'influence de mauvais esprits. C'était horrible à voir !

Quelques jours après, je suis allé voir le Pasteur Roger Godefroid, je lui ai raconté le songe et je lui ai dit : « Tu as mal agi pour avoir laissé que des choses contraires aux saintes écritures soient enseignées, tu y as pris plaisir aussi et tu as entraîné toute l'assemblée dans cela. Dès aujourd'hui, tu ne peux plus conduire le peuple de Dieu, tu dois t'asseoir. Le Seigneur veut que tu t'asseyes ». Je ne sais pas pourquoi  j'avais parlé ainsi au frère. Mais il s'est moqué de moi, il a dit : « Moi, je suis serviteur de Dieu et de quel droit peux-tu me dire une telle chose ? ». Je lui ai répondu : « Ce n'est pas moi, c'est ce que Dieu veut ».

Les choses avaient pris une autre tournure, on a commencé à crier partout en disant : Frère Léonard est contre tel frère. Alors qu'en réalité, je n'étais contre personne, je n'avais jamais parlé du mal de quelqu'un. Je passe d'autres détails.

SEPARATION D'AVEC FRERE ROGER

C'est le frère Roger Godefroid lui-même qui m'appela au téléphone et me laissa le message pour me dire ceci : « Il ne veut rien changer, il veut continuer comme cela ». Donc moi je le dérangeais dans ses affaires. Je lui ai posé cette question : Veux-tu donc que je m'en aille ? Il me dit : Si tu veux, tu peux partir. Je lui ai dit : « Mais moi je ne veux pas partir, c'est toi qui veut que je parte, c'est donc ta volonté que je m'en aille et comme tu ne veux pas que je te dérange dans tes affaires, je veux alors partir. C'est ainsi que nous nous sommes séparés avec mon frère Roger. Lui est resté avec l'assemblée et moi je suis parti seul.

LA VOIX DU SEIGNEUR

Quand nous nous sommes séparés  avec mon frère Roger, je ne savais pas où aller prier et je ne pouvais jamais penser à former un groupe quelque part, car les gens allaient dire que c'était ce que je cherchais. Or ce n'était ni ma pensée ni même mon désir. J'étais là, je ne pouvais aller prier nul part ailleurs, je restai chez moi, j'en souffrais, je pensais à mes frères et soeurs, mais je ne pouvais plus les voir car j'étais chassé du milieu d'eux. Je commençai alors à penser de partir dans un autre pays, j'ai commencé à emballer mes affaires.
Pendant cette période comme je ne fréquentais plus aucune assemblée, je me suis alors lancé dans les affaires, j'ai monté une entreprise et j'organisais le planning de travail. Ce qui est vrai, ce qu' étant donné que je n'allais plus dans aucune église, j'étais toujours chez moi, j'ai commencé à me plonger dans mon activité, je m'y suis donné profondément  car mon entreprise commençait à s'étendre. J'étais très heureux de voir cela et mon coeur tout entier était là-dedans car j'aimais vraiment ce que je faisais, je ne pensais plus aux choses de Dieu, j'avais une autre préoccupation : la clientèle et l'expansion de mon activité.

Un jour, je sortais de mon bureau pour aller dans la pièce principale où était un autre département  car mon entreprise avait deux départements. Je suis arrivé dans l' allée principale, j'avais pris l'aspirateur et je me suis incliné pour prendre le manche de l'aspirateur qui était sur le tapis, je ne pensais même pas à Dieu. Tout a coup, j'ai senti une forte présence du Seigneur qui m'envahit  à ce moment-là,  j'entendis la voix du Seigneur en français : « JE T' AI APPELE POUR ME SERVIR, TU AS ABANDONNE L'OEUVRE POUR LAQUELLE JE T'AVAIS APPELEE, TU T'ES DONNE DE TOUT TON CRUR DANS LES CHOSES DU MONDE.  LEVE-TOI MAINTENANT ET ATTACHE-TOI A L'RUVRE POUR LAQUELLE JE T'AI APPELEE. » C'était tellement puissant que j'avais perdu la force, je tremblais, je n'avais plus de force. Ceci s'est passé sur la Chaussée de Louvain au numéro 155 à Saint Josse-ten-Noode l'avant-midi. Tout ce que je dis ici est la pure vérité. Le Seigneur Jésus-Christ m'est témoin, c'est la vérité. Je suis sorti de mon bureau,  je suis allé voir un frère qui s'appelle Norbert. Je lui ai dit ceci : « Frère, tu connais ce qui s'est passé à l'assemblée, tu sais aussi que je ne voulais plus rien faire, mais aujourd'hui le Seigneur m'a parlé et il m'a dit que je devais me lever et le servir. Je veux commencer à prier, peu importe ce que les uns et les autres penseront. Moi, je dois obéir au Seigneur ».  Il me dit : « Que vas-tu faire ? ». Je lui répondit : « Je me tiendrai au milieu ».  Ce même jour, je suis allé voir  le frère Joseph, c'était dans la nuit, je lui ai raconté aussi cela, comment le Seigneur venait de me  parler et l'ordre qu'il m'avait donné. Ces deux frères sont jusqu'aujourd'hui avec moi dans l'assemblée et ils sont témoins de ces choses.

C'est ainsi que l'assemblée vit le jour en 1995 dans une cave sur la chaussée de Wavre à Ixelles. Je travaillais et tenais des réunions. Un an après, le Seigneur me mit à coeur d'organiser une réunion publique où toutes les églises seraient donc invitées à venir écouter la Parole de Dieu. Lorsque j'ai lancé les invitations, certains se sont moqués. Mais un frère du nom de Jean-Claude qui était dans une autre assemblée eut à coeur de participer et de prendre part à l'organisation de cette grande réunion. Ce fut le début de notre collaboration. Le jour de la réunion arriva et à la grande surprise de tous, la grande salle était comble, remplie de gens venant de partout. J'ai apporté la Parole de Dieu, ce fut la grande bénédiction pour tous. Tout le monde était dans la joie et glorifiait le Seigneur. Après la réunion, beaucoup vinrent me voir pour me dire : « Frère pourquoi avoir attendu longtemps pour organiser une telle réunion ? C'est ce dont nous avions tous besoin ».  J'ai eu à organiser ainsi plusieurs grandes réunions où j'apportais la Parole de Dieu. Je me souviens même que nos frères de France étaient  venus participer aux quelques réunions. C'était touchant de voir la distance qu'ils avaient parcourue pour avoir la communion fraternelle avec nous. Je n'ai jamais oublié cela. Puisse le Seigneur se souvenir d'eux et les récompenser pour cela.
Le Seigneur avait commencé à ajouter lui-même à l'assemblée les frères et soeurs.  Le témoignage était rendu par certains de la manière dont le Seigneur leur avait parlé pour qu'ils viennent écouter la Parole où je prêchais. Je me souviens du témoignage d'une soeur du nom de Sylvie. Voici son témoignage comme elle l'avait raconté. Elle était restée avec le frère Roger et elle dit : « Dans mon rêve, je me trouvais à l'assemblée où nous étions avec le frère Roger, la réunion était terminée et en sortant, je voyais les gens qui couraient, il y avait beaucoup de gens. Ils couraient vers un endroit et je posais la question de savoir : Pourquoi courez-vous ainsi et où allez- vous ? Et on me répondit ceci : Si tu veux rester ici reste, mais nous nous partons pour écouter la Parole de Dieu. C'est à ce moment qu'elle sortit alors pour voir où ces gens allaient et qui apportait donc la Parole. Elle dit : lorsqu'elle leva les yeux, elle vit quelqu'un sur la montagne qui apportait la Parole de Dieu et tout le monde accourait vers cette personne pour entendre la Parole de Dieu. Quand elle s'approcha pour voir le visage, c'était le frère Léonard LIFESE qui apportait la Parole de Dieu ». C'est ainsi qu'elle quitta là où elle était pour venir là où je suis. Jusqu'à ce jour elle est toujours avec moi dans la même assemblée.
Je pense encore au témoignage d'une autre soeur du nom de Nicole, l'épouse du frère Norbert. Voici en bref son témoignage comme elle l'a raconté. Elle dit : « Un jour, j'étais chez moi et je priai beaucoup le Seigneur pour qu'il me parle. J'ai alors fait un songe, je me voyais à Bruxelles et j'allais à l'assemblée dont le frère Roger était pasteur. Lorsque je descendais les marches d'escaliers pour entrer dans la salle de réunion, j'entends quelqu'un qui prêchait mais ce n'était pas la voix du frère Roger,  c'était la voix du frère Léonard. Je me dis : Comment cela se fait-il que c'est la voix du frère Léonard que j'entends et non celle du frère Roger ? Elle descendit dans la salle de réunion pour voir qui prêchait et voici ce qu'elle vit, elle déclare  ceci : Lorsque je descendais les escaliers et entrais dans la salle, j'ai regardé pour voir celui prêchait. J'ai vu, c'était le frère Léonard. Lorsque je le regardais entrain de prêcher, je voyais que pendant qu'il prêchait LE FEU SORTAIT DE SA BOUCHE ET DE SES YEUX, c'était tellement très fort que je ne pouvais supporter de le regarder ». Pour moi dit-elle, « ce fut la confirmation du Seigneur que ce frère était un véritable serviteur de Dieu ». Elle demanda auprès d'un serviteur de Dieu la signification de son songe et il lui fut dit : c'est le Seigneur qui rend témoignage de son serviteur. La soeur est toujours dans l'assemblée jusqu'aujourd'hui.

DEBUT DES VOYAGES MISSIONNAIRES

C'est au courant de cette période que je commençais à voyager dans le monde entier pour accomplir ce dont pour lequel le Seigneur m'avait appelé. Mon premier voyage missionnaire commença par la République Démocratique du Congo dans la ville de Goma car c'était une de villes dont le Seigneur m'avait souvent mis à coeur. Je partis là-bas suite à une invitation. Le Seigneur nous avait bénis d'une manière particulière. Le deuxième voyage fut en Espagne dans la ville de Bilbao, pays basque. Ce fut là le départ et le Seigneur commença à ouvrir les portes dans plusieurs pays d'une manière extraordinaire. Il continue de le faire jusqu'aujourd'hui.

LA FIDELITE DE DIEU

Après plusieurs années, j'étais un jour dans mon bureau, je reçois un appel téléphonique. J'étais très étonné de recevoir cet appel car la personne qui était au bout du fil  était le frère Roger qui n'avait pas voulu que je reste avec lui. Pendant plusieurs années, il avait tout fait pour prouver que ce que j'avais dit à son propos, à savoir le Seigneur ne voulait plus qu'il continue à prêcher, était faux et qu'il pouvait continuer de prêcher. Cinq ans plus tard, il m'appela car dit-il, il me cherchait après avoir rencontré un frère ou une soeur qui lui aurait donné mon numéro de téléphone. Cependant, depuis le jour où nous nous sommes séparés d'avec frère Roger je lui avais dit ceci : « Comme tu veux que je m'en aille, il n'y a pas de problèmes mais saches que moi je t'aimerai toujours et je te respecterai toujours ». Le Seigneur m'est témoin. J'ai toujours de l'amour pour ce frère et aussi du respect à son endroit jusqu'à ce jour.

Lorsqu'il m'appela, il me dit qu'il voulait me voir et parler avec moi. Je lui ai dit qu'il n'y avait pas de problèmes et nous nous sommes donnés rendez-vous à la Place  De Brouckère. C'était la première fois que l'on s'est rencontré depuis notre séparation effective. J'étais très touché, j'ai dissimulé mes larmes car j'aimais beaucoup mon frère. Il me dit : « Frère Léonard, je voudrais que tu viennes apporter la Parole de Dieu à L'assemblée ce dimanche ». Je lui ai dit qu'il n' y avait pas de problèmes. Je suis rentré et on devait se trouver ensemble le dimanche. J'ai dit aux frères et soeurs de mon assemblée ce qui s'était passé et aussi la demande de mon frère Roger. Ce dimanche-là, je partis à l'assemblée de frère Roger pour y apporter la Parole de Dieu, j'étais accompagné d'un frère vivant à Bilbao qui était venu à Bruxelles pour son baptême biblique. Il s'appelle Claude. Nous sommes arrivés ce dimanche-là dans l'assemblée de frère Roger. A ma grande surprise, il me dit devant tout le monde que c'était à moi de conduire toute la réunion et d'apporter aussi la Parole de Dieu. J'étais surpris et étonné. J'ai commencé la réunion et ai apporté la Parole de Dieu. A la fin, nous nous sommes séparés et avant de se séparer, le frère Roger a émis le désir de me recevoir chez lui, nous avions fixé un jour.

Je suis allé chez lui et c'est là qu'il me déclara ceci : « Frère Léonard, tu avais raison, je ne réalisais  pas ce qui se passait, j'étais emporté et beaucoup me disaient beaucoup de choses. Je reconnais que tu avais raison, nous étions séduits  et  je ne peux plus être le pasteur de l'assemblée, je vais m'asseoir. Je te demande de revenir, de prendre l'assemblée et de la conduire. Moi, je vais m'asseoir. J'ai regardé parmi tous les frères pour savoir à qui je pouvais remettre l'assemblée, c'est toi que le Seigneur m'a conduit à contacter. C'est toi, c'est pour cela que je te demande de prendre l'assemblée. J'ai déjà tout préparé ».  J'avais des larmes aux yeux. C'est vrai que j'étais critiqué, haï et beaucoup de choses avaient été dites, j'étais combattu, on priait même pour que je puisse mourir. Et ce jour-là, le frère reconnaissait que ce que le Seigneur m'avait dit et montré et ce que je lui avais dit de la part du Seigneur était vrai. Mon coeur était touché pour cet homme que j'aimais et l'entendre me dire ce qu'il venait de me dire et de l'autre côté j'avais de la reconnaissance au Seigneur pour sa fidélité à l'égard de sa Parole. Jusqu'aujourd'hui le frère Roger est toujours assis, il ne prêche plus et il n'est plus pasteur.

Il faut aussi que je rapporte ceci : Dans la même semaine où le frère Roger m'avait appelé pour me dire cela ; nous étions entrain de chercher un autre endroit pour prier pour deux raisons :
1. La salle de réunion était devenue petite et ne pouvait plus contenir tout le monde.
2. On venait aussi de m'annoncer que le propriétaire voulait que nous quittions les lieux.

Dieu est vraiment fidèle, il veille sur son oeuvre. Dans l'espace d'une semaine, il venait de tout nous donner pour son oeuvre ; c'est ainsi que nous sommes retournés tous à Schaarbeek  et ce jusqu'à ce jour. Le Seigneur notre Dieu est FIDELE.

LA TENEUR DE MON MINISTERE

J'ai un ministère Apostolique : « C'est là le témoignage rendu en son temps, et pour lequel  j'ai été établi prédicateur et apôtre,  je dis la vérité en Christ, je ne mens pas, chargé d'instruire les païens dans la foi et la vérité ». 1 Tim. 2 : 6c-7

Me référant à la Parole de Dieu , je dirai « Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes.
Nous sommes fous à cause de Christ; mais vous, vous êtes sages en Christ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés, et nous sommes méprisés!
Jusqu'à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité; nous sommes maltraités, errants çà et là; nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains; injuriés, nous bénissons; persécutés, nous supportons; calomniés, nous parlons avec bonté; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu'à maintenant ». 1Cor. 4 : 9-14.
Comme à l'apôtre Paul, « Après eux tous, il m'est aussi apparu, comme à l'avorton, car je suis le moindre des apôtres... »  1 Cor. 15 : 8, le Seigneur m'a accordé la grâce de le voir, il m'est aussi apparu comme il le fit aussi pour ses apôtres et il m'a aussi parlé comme il le fit aussi pour les apôtres.
Je suis né pour l'évangile, je vis pour l'évangile  et si telle est sa volonté, je mourrai aussi pour l'évangile. Comme le Seigneur pouvait le dire à Pilate « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix ». Jean 18 : 37b

SI DIEU EST AVEC TOI OU SONT DONC LES MIRACLES ?

Tout au long de mon ministère, le Seigneur Jésus-Christ s'est toujours manifesté d'une manière extraordinaire par beaucoup des miracles, de guérisons divines puissantes. Plusieurs âmes ont été sauvées et ramenées  au Seigneur. Si les témoignages de guérisons et miracles devraient être rendus, je pense que je devrais écrire un livre. Car jusqu'aujourd'hui Il continue d'agir, de guérir et de sauver. Mais je pense qu'il serait important que quelques témoignages soient rendus. Il y en a plusieurs mais je vais juste en prendre quelques uns.

C'est la guérison d'une petite fille qui était née avec un coeur mal formé.  J'étais invité en Ouganda par le pasteur Bolhas de Kampala pour une série des réunions. J'ai ténu de réunions à Kampala et au cours de la réunion d'un après-midi, il vint me voir et me dit ceci (en Anglais) : « Frère Léonard, il y a ici un couple dont le mari  travaille au gouvernement. Ils sont venus après la réunion et ils veulent te voir pour que tu pries pour leur enfant. C'est une petite fille mais elle ne grandit pas car elle est née avec une malformation cardiaque. On leur a conseillé d'aller en Inde pour une opération. Mais comme ils avaient entendu que tu serais là, ils sont venus pour que tu pries pour leur enfant ». J'ai dit au pasteur Bolhas de faire venir les parents avec l'enfant. Lorsque les parents sont arrivés avec l'enfant, je les ai regardés et j'ai vu que leur vie n'était pas en ordre devant le Seigneur. Je leur ai dit ce qui n'allait pas avec eux car tous les deux ne s'entendaient pas bien. Je leur ai d'abord dit de mettre leur vie en ordre devant le Seigneur. C'est ce qu'ils ont fait sur place, j'ai alors dit ceci : « Donne-moi la petite fille ». J'ai pris la petite fille, je l'ai posée sur ma poitrine et j'ai imploré la grâce du Seigneur pour que le Seigneur lui donne un coeur en bonne santé. Après la prière, j'ai remis la petite fille à ses parents, je leur ai dit de croire seulement et d'avoir la foi. Ils sont partis. Après la prière, ils sont allés voir le médecin pour examiner la petite. C'est là qu'il découvrit que le coeur, qui était difforme, était redevenu normal. Le Seigneur Jésus-Christ avait guéri la petite fille.
Un autre cas : C'est la guérison d'un paralytique. J'étais en voyage missionnaire dans la région de grands lacs. J'étais à Goma où je tenais des réunions. Juste après la réunion, le pasteur Bulumba  me dit ceci : « Frère Léonard, nous avons un cas qui nous préoccupe, il s'agit d'un frère qui est totalement paralysé, il ne marche pas, il ne peut pas bouger, il est toujours couché et il souffre beaucoup, il est hospitalisé dans le pavillon des handicapés. Les médecins ne savent rien faire. Ne pourras-tu pas venir pour prier pour lui ? ». Je lui ai dit que j'étais d'accord d'aller le voir à l'hôpital pour prier pour lui. Nous sommes allés ensemble avec le pasteur et quelques frères. Lorsque nous sommes arrivés, le spectacle que je voyais m'avait brisé le coeur. J'ai trouvé le frère couché sur le ventre, il ne pouvait pas vraiment bouger ni ses jambes ni d'autres parties du corps et il souffrait. Quand je l'ai vu, je lui ai posé cette question : « Mon frère, crois-tu que si je priai pour toi, le Seigneur te guérirait ? Crois-tu que le Seigneur est le même, hier, aujourd'hui et éternellement ? ». A ces questions, il me répondit par oui. Je lui dis alors ceci : « Sur la base de ta foi, je vais prier ». J'ai prié pour lui, implorant la grâce du Seigneur pour qu'il soit rétabli et qu'il puisse marcher convenablement.  Le Seigneur l'a guéri et le frère a marché parfaitement, toutes les douleurs l'ont quitté. Aujourd'hui où j'écris ce témoignage, il est en bonne santé et travaille dans l'Organisation des Nations Unies. Il a rencontré le diacre de l'assemblée, le frère Emmanuel et lui a rendu témoignage de sa guérison.
Des témoignages, il y en a de centaines. Je vais peut-être demander aux uns et aux autres de rendre eux-mêmes leur propre témoignage de guérison. Pas plus tard que le lundi 4 juin 2007, un frère de l'assemblée me téléphone pour me dire qu'il était très gravement malade et qu'il voulait que je prie pour lui. J'ai prié pour lui au téléphone. Mais la manière dont Dieu a agi et répondu à cette prière est extraordinaire car il a été guéri instantanément. Je pense qu'il serait mieux qu'il rende ce témoignage lui-même.
CONCLUSION

Par cet écrit, j'ai essayé de donner de manière très succincte le témoignage de mon appel au ministère. Ce que j'ai relaté n'est qu'une petite partie de grandes choses que le Seigneur a faites au travers de mon ministère et continue de faire. Je pense à ce qui s'est passé lors de mon premier voyage en Amérique Central. Le Seigneur s'est manifesté d'une telle puissance qu'il y a eu de guérisons et la présence puissante de notre Seigneur Jésus-Christ à tel point que tout le monde était en larmes. Pour que je sois libéré, il fallait que l'on m'arrache du milieu de frères et soeurs. Des gens venaient par autocar pour atteindre les réunions. Quand nous sommes arrivés à Mexico City, le pasteur Julian s'adressa à son assemblée et leur dit : « Si le Seigneur pouvait faire ici ce qu'il a fait au travers du frère Léonard  ce qu'il a fait à Veracruz, cela sera une grande bénédiction pour tous ». Et ensuite il dit : « Si quelqu'un est malade et voudrait que l'on prie pour lui qu'il s'avance et le frère priera pour lui ». Une ou deux personnes se sont avancées. Lorsque j'ai commencé à prier pour le malade, le Seigneur est descendu au milieu de nous, sa présence était palpable. A ce moment, presque toute l'assemblée s'est levée et s'est mise dans la ligne de prière. Les gens étaient guéris, tous pleuraient et priaient. C'était la pentecôte. Tellement que c'était très puissant un frère crie devant tout le monde ceci : « frère, tu es vraiment un véritable serviteur de Dieu ».  Dans toutes les villes et pays où je suis passé, le Seigneur a fait de merveilles. C'était l'année passée en 2006 en Amérique central à Mexico City, une soeur était venue dans la ligne de prière et elle avait quelque chose à sa gorge, je pense que c'était une tumeur. Lorsque j'ai prié, elle était complètement guérie.

Lorsque nous sommes repartis cette année en 2007 au mois de mars en Amérique Central, je n'avais pas fait d'appel à l'autel pour la prière des malades mais on allait chercher des malades pour que je prie pour eux. Même dans la rue on amenait des malades pour  que je prie pour eux. Le Seigneur Jésus-Christ est vraiment le même, hier, aujourd'hui et éternellement.

Je connais le Seigneur Jésus-Christ que je sers. Je n'ai pas le temps pour vous rendre témoignage de l'enlèvement car je l'ai aussi expérimenté. Oui, c'est vrai, je sais que je le verrai !

Comme je l'ai dit au début, j'ai écrit ce petit témoignage pour répondre à la demande d'un bien-aimé frère qui après avoir lu « le témoignage d'en haut » m'a posé la question de savoir si je pouvais rendre témoignage de mon appel au ministère et aussi quel était mon ministère. Je pense avoir répondu aux attentes de ce frère et de tous ceux qui sont véritablement fils et filles de Dieu. Je n'ai pas été envoyé pour d'autres, je n'ai été envoyé uniquement que pour les vrais fils et filles de Dieu. A ce sujet, je me souviens qu'un jour aux environs de trois heures du matin, je dormais et j'entendis la voix du Seigneur qui me dit : « Lève-toi et lis Esaie  43 : 1- 14 « Ainsi parle maintenant l'Eternel, qui t'a créé, ô Jacob! Celui qui t'a formé, ô Israël! Ne crains rien, car je te rachète, Je t'appelle par ton nom: tu es à moi! Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; Et les fleuves, ils ne te submergeront point; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t'embrasera pas.
Car je suis l'Eternel, ton Dieu, Le Saint d'Israël, ton sauveur; Je donne l'Egypte pour ta rançon, L'Ethiopie et Saba à ta place.
Parce que tu as du prix à mes yeux, Parce que tu es honoré et que je t'aime, Je donne des hommes à ta place, Et des peuples pour ta vie.
Ne crains rien, car je suis avec toi; Je ramènerai de l'orient ta race, Et je te rassemblerai de l'occident.
Je dirai au septentrion: Donne! Et au midi: Ne retiens point! Fais venir mes fils des pays lointains, Et mes filles de l'extrémité de la terre, Tous ceux qui s'appellent de mon nom, Et que j'ai créés pour ma gloire, Que j'ai formés et que j'ai faits.
Qu'on fasse sortir le peuple aveugle, qui a des yeux, Et les sourds, qui ont des oreilles.
Que toutes les nations se rassemblent, Et que les peuples se réunissent. Qui d'entre eux a annoncé ces choses? Lesquels nous ont fait entendre les premières prédictions? Qu'ils produisent leurs témoins et établissent leur droit; Qu'on écoute et qu'on dise: C'est vrai!
Vous êtes mes témoins, dit l'Eternel, Vous, et mon serviteur que j'ai choisi, Afin que vous le sachiez, Que vous me croyiez et compreniez que c'est moi: Avant moi il n'a point été formé de Dieu, Et après moi il n'y en aura point.
C'est moi, moi qui suis l'Eternel, Et hors moi il n'y a point de sauveur.
C'est moi qui ai annoncé, sauvé, prédit, Ce n'est point parmi vous un dieu étranger; Vous êtes mes témoins, dit l'Eternel, C'est moi qui suis Dieu. Je le suis dès le commencement, Et nul ne délivre de ma main; J'agirai: qui s'y opposera ? Ainsi parle l'Eternel, Votre rédempteur, le Saint d'Israël: A cause de vous, j'envoie l'ennemi contre Babylone, Et je fais descendre tous les fuyards, Même les Chaldéens, sur les navires dont ils tiraient gloire. »  Je me suis levé et j'ai pris ma Bible pour lire, en réalité c'était la première fois que j'entendais parler de cette écriture. Je ne savais pas qu'Esaïe 43 existait, c'est cette nuit-là que je l'appris.  En lisant le chapitre qui m'avait été commandé de lire, chaque parole me parlait. Lorsque je me suis mis à lire, c'était comme si quelqu'un me parlait, c'était le Seigneur qui me parlait, chaque mot pénétrait mon coeur et me parlait précisément. Je sais que cela paraît difficile à croire, mais c'est la vérité. Le Seigneur Jésus-Christ m'est témoin, c'est vraiment la vérité.

Puisse le Seigneur accorder la grâce à ceux qui sont à lui de trouver ici la possibilité  de le louer, pour la grâce qu'il a accordée à un misérable comme moi. Il est digne d'être loué pour son amour, sa bonté et ses compassions. C'est uniquement par sa grâce que je suis ce que je suis. Il n' y a pas de mérite, un pécheur sauvé par grâce  qui est devenu esclave et prisonnier de Christ pour la cause de l'évangile.

Que la grâce et la paix de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ soient avec vous.

Bro. Léonard LIFESE.

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